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Elections présidentielles

A l'occasion du second tour, les évêques invitent les catholiques "à voter et à le faire en conscience, à la lumière de l’Évangile et de la doctrine sociale de l’Église".

Déclaration du Conseil permanent du 13 avril 2022

"Les Français sont appelés à voter pour le second tour de l’élection du Président de la République dimanche 24 avril 2022.

Le Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France souhaite à nouveau mettre sa déclaration de janvier dernier « l’Espérance ne déçoit pas » à la disposition des fidèles catholiques et de tous les citoyens, pour leur discernement et le choix de leur vote.

C’est à l’intelligence, à la conscience et à la liberté de chacun que s’adressent les évêques, avec la gravité que requièrent l’évènement, l’état de notre pays et les crises qui traversent notre monde.

Les évêques du Conseil Permanent rappellent aux catholiques l’importance de voter et de le faire en conscience, à la lumière de l’Évangile et de la doctrine sociale de l’Église."

A voir ou à revoir :

La conférence de Mgr Jordy sur "être catholique à l'heure des élections"

A lire ou à relire 

Le texte des évêques sur "L'Espérance ne déçoit pas"

Un extrait du discours de Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la CEF, à l’issue de la dernière assemblée plénière des évêques de France à Lourdes :

« Dimanche, après-demain, sera jour d’élection présidentielle dans notre pays. Les enjeux en sont grands, l’issue est incertaine. Mais ce dimanche est surtout pour nous celui des Rameaux. Nous tous baptisés allons acclamer le Seigneur qui entre dans Jérusalem. Il est le roi, le seigneur de nos âmes. Lui seul est digne que nous lui attachions notre liberté. Lui seul est le roi doux et humble, qui monte sur un âne. Devant lui toute puissance politique se trouve relativisée, non pas humiliée, non pas détrônée, mais mise à sa place. Dimanche, nous n’élirons pas un sauveur de la France, ni un messie, ni quelqu’un qui devrait incarner tout le bien à faire. Nous aurons à choisir un responsable politique, homme ou femme, celui ou celle qui aura à conduire notre pays dans les temps toujours incertains où l’humanité avance, dans ces temps spécialement incertains de fractures sociales, de crise sanitaire, de crise écologique, de guerre toujours possible. Il n’aura pas la solution à tout, il ne pourra pas empêcher toute immigration, il ne saura pas inventer l’énergie infiniment renouvelable, transportable, efficace. Il ne pourra pas non plus changer les cœurs. Il aura à nous conduire tous, sur la moins mauvaise voie possible, en cherchant, selon ce que préconise le texte du conseil permanent à propos des élections, à renforcer notre élan collectif pour choisir de vivre ensemble en paix. Vivre cela n’est pas établir le Royaume des cieux, c’est le symboliser, et c’est déjà s’orienter, le sachant ou non, le voulant ou non, vers la réconciliation en Dieu. »