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La nuit des veilleurs

L’A.C.A.T., Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, organise la "Nuit des veilleurs" le 24 juin. Pourquoi ? Comment ? Réponses d'Anne-Marie bretonnière, correspondante départementale du mouvement

Pourquoi cette nuit a-t-elle été créée ?

Le 26 juin est la journée internationale de soutien aux victimes de la torture.

Dans le prolongement de la journée, l'A.C.A.T. organise la Nuit des veilleurs. C'est une nuit internationale de prières dédiées aux victimes de tous les pays. Tous les chrétiens, quelle que soit leur confession, peuvent s 'y associer.

A Tours, et plus largement en Indre-et-Loire, comment peut-on y prendre part ?

Pour s'y associer, à Tours, le groupe vous invite le 24 juin, à l'église St-Paul, au Sanitas, de 20h30 à 22h, à venir méditer et prier pour dix victimes choisies dans différents pays. Ces hommes ou femmes ont été torturés ou sont en prison ou ont disparus.

Le groupe d'Amboise, ainsi que différentes communautés religieuses d'Indre-et-Loire, prient aussi cette nuit là. Chacun, chacune peut simplement prier ce soir là. Il y a aussi la possibilité de s'inscrire sur le site national www.nuitdesveilleurs.com

Quel impact a, selon vous, d’année en année, cette Nuit des veilleurs ?

Cette nuit des veilleurs permet de faire connaitre l'A.C.AT.

Nous avons entre 50 à 70 personnes qui viennent chaque année à cette Nuit.

De façon plus générale, la torture intéresse-t-elle le grand public ?

Lorsqu'on parle de torture, il y a une réaction immédiate de stupeur, d'émotion et de révolte. Il y a aussi des regards indifférents ou hostiles. Certains disant sans détour leur sentiment "vous nous ennuyez. C'est politique ; qu'est ce qu'on y peut ?" La torture a toujours existé et au fil du temps elle s'est "banalisée". Pourtant, il y a 30 ans, était signée la Convention historique contre la torture.

La torture, pourtant, est encore pratiquée dans de nombreux pays…

Un pays sur deux pratique la torture systématiquement soit contre des opposants politiques, soit contre des populations démunies, des prisonniers de droit commun. La torture est pratiquée comme moyen de terreur ou simplement pour obtenir des informations. Mais on ne dit pas : "J'ai torturé ", mais : "J'ai interrogé".

Comment, en fin de compte, venir à bout de telles pratiques ?...

Il existe plusieurs solutions, mais celle que je mets en premier est la prière. La prière est la base de mon engagement et m'aide à tenir lorsque des doutes surviennent. Et puis il y a les courriers que nous faisons pour soutenir un evêque chinois, ou écrire à un condamné dans les couloirs de la mort, les appels du mois , les rassemblements régionaux. Ce sont sans doute des gouttes d'eau dans la mer, mais c'est ce qui fait vivre l'A.C.A.T. depuis ses débuts.

Qui contacter pour en savoir plus ?

Vous pouvez me contacter : bretonnieream@orange.fr

Ou trouver des informations sur le site : www.acat.france.fr