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Un congrès ultra-local

Au plus près du terrain ! Telle pourrait être la devise du Congrès mission cette année. Exemple à Chinon les 27 et 28 septembre.

 De Paris… à Chinon !

Le Congrès Mission qui a débuté en 2015 à Paris, puis s’est exporté dans les régions de France (en 2021 à Orléans, en 2023 à Tours), a décidé que « l’évènement », en 2024, se déroulerait... dans des paroisses volontaires - 120 paroisses, au total, en France - dont la nôtre. 

A Chinon,
qui s’occupe de son organisation ?

C’est une équipe de laïcs (Sandra, Benoît et Samuel), accompagnée par un prêtre (don Matthieu) qui ont lancé cette aventure courant avril. Ils ont été accompagnés et soutenus par le « national » à travers des réunions en visio et des outils informatiques. 

Cette organisation, reposant sur les bonnes volontés, permet à la paroisse d’être acteur de la mission.

Dans quels buts ?

Le but de ce Congrès Mission local est de manifester à tous ceux qui viendront (qu’ils soient de notre paroisse ou d’ailleurs) la dimension missionnaire déjà en œuvre sur la paroisse, et de répondre à deux grandes questions :

  • Que pouvons-nous faire de mieux ?
  • Que pouvons-nous faire d’autre ?

Quel en est le programme ?

Le samedi 28, nous commencerons le matin par des témoignages de couples s’étant convertis au contact de la paroisse et qui depuis s’investissent et deviennent missionnaires du Christ. La matinée s’achèvera avec la messe.

L’après-midi, nous aurons des ateliers autour de 4 réalités paroissiales en cours de constructions ou à construire. Puis nous aurons deux temps de réflexion sur la dimension missionnaire dans notre paroisse et nous terminerons notre journée par un temps de louange.

Le dimanche 29, nous aurons une conférence sur l’ars celebrandi comme action missionnaire, puis la messe de 11h à St-Etienne de Chinon, radiodiffusée sur RCF. 

Dans l’après-midi, nous aurons une procession festive (chant, danse et action auprès des personnes rencontrées) entre l’église St-Etienne et celle de St-Maurice. Nous terminerons en confiant la paroisse à Ste Jeanne d’Arc, notre sainte patronne.

Tout au long du week-end, nous avons un village missionnaire avec 10 stands plus une buvette. Des activités pour les enfants et les jeunes sont également prévues (baby-sitting, jeux divers et variés, …). Le déjeuner du samedi est fait par un food-truck et un glacier ; celui du dimanche est fait par la paroisse (burger-frite, milk-shake à la banane).

Au cours de ce congrès, y a-t-il une rencontre, un rendez-vous que vous recommandez plus particulièrement ?

Tout est intéressant, mais l’après-midi du samedi, avec les ateliers et les temps de réflexion, est celui où nous attendons le plus de fruits. La procession festive du dimanche après-midi est également vue comme la mise en pratique de la vie missionnaire de la paroisse.

Quelles retombées en espérez-vous ?

Être disciple missionnaire n’est pas quelque chose de facile en soi, car cela nécessite de sortir de nous-même pour aller vers l’A(a)utre. Mais s’il y a une chose certaine, c’est que c’est source de joie. Nous espérons aussi que davantage de personnes se sentiront concernées par la mission, car c’est le propre, l’ADN, de chaque chrétien. Le Christ ressuscité envoie ses disciples en mission : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples… » (Mt 28, 19), et il ne faut pas attendre d’être parfait pour annoncer le Christ, ni d’être saint pour témoigner de la sainteté.

Propos recueillis auprès du père Matthieu de Neuville, curé de la paroisse Ste Jeanne d’Arc en Chinonais

A NOTER :

Dans notre diocèse, les paroisses Ste Joséphine Bakhita et sainte Kateri Tekakwitha organisent elles-aussi un congrès mission les 27, 28 et 29 septembre.