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A partir de 8 ans

 

Vous trouverez une proposition pour vivre le Carême dans le partage, la rencontre, la prière, le jeûne, l’attention aux autres et à la planète. Cette proposition peut se faire en équipe de caté, mais également au sein des familles.

Nous vous proposons de fabriquer « un livre animé » de Carême : pour chaque étape, vous trouverez le texte biblique correspondant, une petite catéchèse, un bricolage pour remplir au fil des semaines ce « livre animé », des idées de chants ou de vidéos. Pour Pâques, les enfants auront ainsi un support complet qui leur permettra de revenir sur les temps du Carême.

Nous vous souhaitons un beau temps de Carême.

Sabine et Audrey, service diocésain de la catéchèse

TEXTE ci-dessous disponible en word CLIQUEZ ici pour le télécharger.

GABARITS pour les activités : CLIQUEZ ici pour le télécharger

Qu’est-ce que le Carême ?

Du latin quadragesima [dies] "le quarantième [jour]" avant Pâques, quarante, ce temps durant quarante jours.

Le Carême est un temps de pénitence et de conversion, qui s’ouvre avec le mercredi des Cendres et culmine dans la semaine qui précède Pâques, la semaine sainte. Celle-ci commence avec le dimanche des Rameaux (célébration de l’entrée solennelle du Christ à Jérusalem) et inclut le jeudi saint (célébration de l’institution de l’eucharistie par le Christ), le vendredi saint (célébration de la Passion du Christ et de sa mort sur la croix) et s’achève avec la veillée pascale, pendant la nuit du samedi saint au dimanche de Pâques (jour par excellence du baptême et de l’eucharistie).

L’invitation faite à tous les chrétiens est celle que l’Eglise adresse aux catéchumènes : convertissez-vous au Christ en vous appropriant le Mystère pascal dans votre propre vie ; suivez Jésus sur son itinéraire pascal en acceptant de mourir au péché pour ressusciter. C’est une invitation à vivre plus intensément le mystère chrétien.

Les mots-clefs sont principalement donnés par les évangiles : péché et grâce ; ténèbres et lumière ; mort et résurrection ; abaissement et élévation ; paroles du monde et Parole de Dieu.

Quant aux préfaces de chaque dimanche, elles développent, comme autant d’invitations pour nous des attitudes de Jésus : « résister » au péché, « accueillir » la passion pour vivre de la Résurrection, « faire naître » l’amour de Dieu, « choisir » la lumière, « aller à » la vie nouvelle.

Et les cendres ?

Symbole de pénitence dans le rite de l’imposition des cendres, le mercredi des Cendres (premier mercredi du Carême). Il nous rappelle notre condition humaine : sur cette terre nous ne sommes que de passage et il exprime que nous sommes pécheurs, appelés à nous convertir. En traçant une croix sur le front du chrétien, le prêtre dit : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle." (Marc 1, 15). Les cendres que l’on utilise pour la célébration sont faites en brûlant les rameaux bénis au dimanche des rameaux de l’année précédente. Le feu qui brûle le rameau évoque le feu de l’amour qui doit réduire en cendre tout ce qui est péché.

 

Le mercredi des cendres : mercredi 22 février 2023

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 6, 1-6.16-18)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. » 

REFLECHISSONS ENSEMBLE

Le mot hypocrite revient trois fois : ce mot qui vient du grec, veut dire : faire semblant. C’est faire des choses, agir sans être soi-même, souvent pour se faire bien voir. 

Connais-tu le contraire du mot hypocrite ?

Peut-être y a-t-il un autre mot dans cet évangile que tu voudrais écrire ou partager avec les autres enfants de ton groupe ou dans ta famille ?

Trois mots nous sont donnés pour vivre le Carême et nous aider à changer notre cœur :

  • l’aumône,
  • la prière,
  • le jeûne.

L’aumône (ou partage) nous ouvre à l’autre et à ses besoins. Jésus nous dit : ‘Chaque fois que vous l’avez fait au plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’ (Mt 25, 40) 

La prière est un moyen d’entrer en relation avec Dieu qu’on ne voit pas et qui nous parle par sa Parole. Dans la prière, le chrétien puise l’amour avec Dieu pour le redonner aux autres. Les évangélistes nous montrent que Jésus priait son Père : « Jésus se leva bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. » Marc 1,35. Jésus nous donne des conseils pour prier comme dans le passage de l’Evangile du mercredi des Cendres, Matthieu 6, 5-6. Il nous enseigne la prière du Notre Père. (Mathieu 6, 9-13 ; Luc 11, 2-4)

Le jeûne est un moyen de faire plus de place à Dieu et aux autres dans notre vie, en se passant de quelque chose.

Ensemble demandons-nous comment nous pouvons ouvrir un peu plus notre cœur au Seigneur ?

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ACTIVITE

Pour commencer ton livre animé, prends une chemise cartonnée, colle au milieu l’église sur laquelle tu pourras écrire des mots que tu as envie de retenir ou de partager tout au long du Carême. La pierre au-dessus de la porte est réservée au mot Pâques et l’ovale au dessin de la résurrection.

Découpe également la fleur des actions pour la planète : tu pourras déplier et colorier un pétale par semaine. (Replie chaque côté vers celui du milieu qui sera collé, voir la photo) 

Voilà maintenant :

  1. Tu peux découper les éléments de ce mercredi des Cendres. Plie sur le trait du milieu la grande forme. 
  2. Au dos du carré « Et moi comment puis-je ouvrir mon cœur un peu plus au Seigneur ? » colle l’image qui correspond et écris « Mercredi des Cendres »
  3. Colle le côté du carré  sur lequel rien n’est écrit dans un coin du livre animé,  puis écris à l’intérieur les trois mots du Carême : partage, jeûne et prière

Tu peux aller voir cette vidéo de Théobule sur le Carême et écouter la chanson de « Dieu fait pour nous des merveilles » :

 

1er dimanche de carême : 26 février 2023

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 4, 1-11

En ce temps-là, Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. » Mais Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et :  Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. » Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire. Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. » Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. » Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.

REFLECHISSONS ENSEMBLE

Ce premier dimanche Jésus se retrouve en présence du diable, mais qui est ce personnage ?

Le tentateur est un des mots utilisés pour parler du démon. Il est appelé aussi le prince du mensonge, Diable ou Satan dans la Bible. Le démon est celui qui divise, sépare. 

Il fait obstacle, il empêche l’homme de rejoindre Dieu son créateur. Il pousse l’homme au mal en mentant sur la Parole de Dieu. Ainsi il le fait douter de Dieu et de son amour. 

Jésus a vaincu toutes les formes de tentations en se souvenant de ce que dit la parole de Dieu. Jésus réussit à être plus fort que ces tentations en s’appuyant sur sa confiance en Dieu. Il devient alors profondément libre et en paix.

Peux-tu retrouver ce que dit Jésus 3 fois dans ce texte ? Entoure ou souligne.

Alors le diable le quitte, nous dit le texte. Cet évangile du premier dimanche de Carême nous montre combien la Parole de Dieu est efficace contre le tentateur.

Gardons dans notre cœur une Parole de Dieu qui nous aide quand nous sommes tentés.

Nous aussi, à chaque fois que nous renonçons à ce qui est injuste et mauvais pour nous-même ou pour les autres, nous devenons libres et plus heureux ! Bien sûr, ce n’est pas facile, mais Dieu nous aide à y arriver.

Parfois tu peux toi aussi être tenté par quelque chose ou quelqu’un. Comment fais-tu pour résister ?

ACTIVITE

Tu peux découper les éclairs, la bulle et l’image de ce 1er dimanche.

  1. Au dos de chaque tentation, écris ce que Jésus répond. Puis colle les sur le petit côté avec du scotch comme un petit livre ; tu peux colorier !
  2. Colorie et colle le dessin de Jésus au désert à côté des éclairs.
  3. Dans la bulle, écris des idées que tu trouves pour résister  et colle-la à côté des éclairs.

Tu peux redire en équipe ou en famille le Notre Père et écouter celui en araméen chanté par Yasmina di Meo (attention la vidéo a été faite il y a 6 ans, une phrase a changé depuis ! Tu verras que la transcription en français n’est donc pas tout à fait juste !).

2e dimanche de carême : dimanche 5 mars 2023

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu 17, 1-9 

En ce temps, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère,  et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »

Réfléchissons ensemble !

La nuée s’apparente à des nuages. Dans la Bible la montagne est le lieu de la rencontre avec Dieu et la nuée est le signe de sa présence. Comme les nuages, elle peut prendre différents aspects : 

Cette nuée a guidé et protégé les Hébreux pendant la traversée du désert : « La nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit. » Exode 14, 20

De la nuée qui couvre la montagne, le Seigneur appelle Moïse pour lui donner les tables de la Loi.

 « Moïse gravit donc la montagne, et la nuée recouvrit la montagne, la gloire du Seigneur demeura sur la montagne du Sinaï, que la nuée recouvrit pendant six jours. » Exode 24, 15- 16

Lors de la Transfiguration, la nuée ne recouvre pas seulement Jésus, Moïse et Elie mais aussi les disciples Pierre, Jacques et Jean. Ainsi elle unit le ciel et la terre. Entrés dans la nuée céleste, les disciples sont unis avec Jésus et avec ceux qui sont vivants ‘au ciel’ auprès de Dieu. C’est la communion des saints. La présence de Moïse et d’Elie symbolise la continuité de Jésus par rapport à la Loi et aux prophètes. C’est toute l’écriture qui prend corps. 

Dieu transmet un message aux trois apôtres : « Celui-ci est mon Fils bien aimé, écoutez-le » Matthieu 17,5. 

Cette parole est aussi pour nous, aujourd’hui, si on essayait de se mettre à l’écoute ? 

Se mettre à l’écoute de l’autre, c’est apprendre de lui ce que je ne connais pas encore. C’est aussi prendre un temps pour écouter les bruits qui entourent le lieu où tu habites, les bruits de la ville mais aussi ceux de la nature.

Trouvons des exemples en famille, à l’école, au caté, avec des amis…

Activité

Découpe le parchemin et l’image de Jésus (tu peux la colorier)

  1. Colle l’image sur le parchemin sous la phrase :  « Celui-ci est mon fils bien aimé, écoutez-le. » 
  2. Tu peux rouler ce parchemin et scotcher juste le haut, tu pourras ainsi le dérouler pour relire la phrase de l’évangile. (As-tu pensé à ouvrir le pétale de la fleur n°3 : « Et si on essayait d’écouter un peu plus les autres et la nature. » ?)

Voici une petite prière que tu pourras dire en équipe de caté ou chez toi :

« Seigneur, tu nous dis dans cet Evangile d’écouter ton Fils Jésus. Aide-nous à mieux écouter sa Parole tout au long du carême car ses paroles sont source de vie, elles nous apprennent à mieux aimer.  Merci Seigneur. »

3e dimanche de carême : dimanche 12 mars 2023

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 4, 5-42 (Extrait proposé : Jean 4, 5-15) 

En ce temps-là, Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.  Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau.  Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle.

REFLECHISSONS ENSEMBLE

Un peu d’histoire

Les Samaritains sont les habitants de la Samarie. A l’époque du Christ, ce qu’on appelle le pays de Jésus comprend plusieurs provinces dirigées par Rome dont la Judée avec les villes de Jérusalem et Bethléem, à son nord la Samarie avec les villes de Césarée et de Sykar, plus au nord encore la Galilée avec les villes de Nazareth, Tibériade et Capharnaüm, la Décapole et la Syro-Phénicie.

Après le règne de Salomon (970-930 avant J.C.), le royaume se divise en deux parties : Israël au Nord et sa capitale Samarie et Juda au Sud et sa capitale Jérusalem. En 721 avant Jésus Christ les Assyriens prennent Israël et sa capitale Samarie. Ils déportent une grande partie des Israélites et les remplacent par des populations étrangères. C’est l’origine de ceux qu’on appelle les Samaritains. Ils adoptent la Loi de Moïse. 

Pourtant les juifs leur refusent l’accès au Temple de Jérusalem. Les Samaritains construisent alors leur Temple sur le mont Garizim qui sera détruit. Les Samaritains continuent à célébrer leur culte sur le mont Garizim. A l’époque de Jésus, Juifs et Samaritains ne se fréquentent pas. 

Prenons un temps pour réfléchir :

Jésus nous parle de cette eau qui donne la vie. De quelle eau parle-t-il ?

L’eau est symbole de vie : sans eau pas de vie possible. L’eau est aussi symbole de mort : l’eau peut entraîner la mort. Cherchons des exemples de ce que l’eau peut faire, comment l’eau agit sur les êtres vivants ou la nature.

L’eau du baptême est à la fois symbole de vie et symbole de mort. Dans l’eau nous sommes plongés avec Jésus dans la mort. De l’eau nous ressortons avec Jésus ressuscité pour la vie éternelle. Nous recevons une vie nouvelle où la vie est plus forte que la mort, l’amour plus fort que la haine, la joie plus forte que la tristesse… Quand nous rentrons dans une église, nous faisons le signe de croix avec l’eau du bénitier. Nous faisons mémoire de notre baptême. 

Jésus est un don de Dieu, c’est un cadeau pour nous. 

Cherchons comment Jésus est un cadeau pour nous tous !

En équipe ou en famille, souviens-toi d’un moment heureux que tu as vécu. Tu peux aussi essayer de te souvenir d’un moment heureux qui concerne un membre de ta famille ou un ami (un anniversaire, un évènement, une fête…).

ACTIVITE

Découpe la forme du 3e dimanche (attention découpe uniquement le tour !) et l’image de Jésus avec la Samaritaine.

Colorie et colle l’image sur un des triangles ;

Plie les deux triangles des côtés sur le trait noir pour les ramener vers celui du milieu et colle juste le triangle du centre ;

En cliquant sur le lien, tu peux écouter le  chant "L'eau vive de ton puits", tiré de l'album "Venez tous, venez !" de la Communauté de Vie Chrétienne (CVX).

As-tu pensé à écrire des mots sur l’église ? Tu peux écrire un souvenir…

4E DIMANCHE DE CARÊME : dimanche 19 mars 2023

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 9, 1-41 (extrait)

En ce temps-là, sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler. Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est uelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : ‘Va à Siloé et lave-toi.’ J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. » Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »

REFLECHISSONS ENSEMBLE

Nous sommes à la mi-carême, le chemin vers Pâques est encore long. Pour nous aider à continuer de vivre ce Carême avec courage et force, l’Église se fait bienveillante à notre égard : elle nous offre une merveilleuse pause avec le dimanche de Laetare, célébré cette année ce dimanche 27 mars.

C’est le dimanche de la joie. Laetare, en latin, est l’impératif du verbe « se réjouir ». 

A l’église, pendant le Carême, lors de la messe, il n’y a pas de fleurs, pas de musique et les cloches restent silencieuses, pour associer les églises à la pénitence des fidèles. Ce dimanche de Laetare, tout est de nouveau permis le temps d’une messe, nous pouvons entrevoir la joie du Christ qui va ressusciter à Pâques !

Les ornements liturgiques sur l’autel et le tabernacle, l’aube du prêtre sont roses pour l’occasion, ce qui n’arrive que deux fois par an : au dimanche de Laetare et au dimanche de Gaudete (que nous avons vécus pendant l’Avent). 

Le rose est ici un mélange de couleur entre les ornements violets (ceux de la pénitence) et les ornements blancs (ceux des grandes fêtes). Le rose, teinte plus claire, marque l’adoucissement de la pénitence par la joie de la fête à venir. L’association de ces deux couleurs rappelle toutefois que la réjouissance est temporaire et que le carême n’est pas clos. D’ailleurs, on ne chante pas d’Alleluia ce jour-là car c’est un cri de joie que l’on se réserve pour la résurrection du Sauveur Jésus.

Pourquoi mange-t-on des crêpes ?

Le Carême est un temps de jeûne qui était très strict il y a longtemps. Même les œufs étaient interdits. Mais les œufs ne se conservent guère plus de vingt jours, c’est-à-dire la moitié de quarante soit la mi-Carême.

C’est pour ne pas perdre cette denrée précieuse dans l’alimentation des gens, qu’on l’utilisait sous toutes les formes possibles. De la même manière, c’est pour vider les réserves qu’on faisait des crêpes pour la mi-carême.

Après la mi-Carême, on attendait à nouveau vingt jours pour sortir et décorés de joie pascale, les œufs gardés en réserve.

« Je suis la lumière du monde » Jean 9,5

Dans l’obscurité, il y a du danger car on peut se faire mal, se cogner, se perdre… La lumière nous rassure, nous guide, nous permet d’avancer en tout sécurité.

Ainsi en est-il de Jésus. Il nous fait connaître ce qui est bon et ce qui ne l’est pas, ce qui nous conduit au bonheur et ce qui nous en éloigne, ce qui est vrai et ce qui est du mensonge… 

Dieu continue de nous aimer malgré notre péché. Il nous offre toujours son pardon.

Le Carême est un temps favorable à la conversion (tourner son cœur vers Dieu), à demander le pardon de ses péchés dans le sacrement de réconciliation. Il est le signe de la miséricorde de Dieu.

Accueillir le pardon de Dieu rend joyeux.

Réfléchissons en équipe à quel moment on peut choisir librement de faire le bien et non le mal.

ACTIVITE

Découpe la bougie et l’image.

  1. Plie la bougie en trois parties comme un accordéon en laissant dépasser la flamme
  2. Colle l’image dans le cadre du haut.
  3. Dans le dernier cadre, écris la phrase de Jésus : « Je suis la lumière du monde » Jn 9,5
  4. Colle sur le livre la partie flamme + le premier bloc.

Sur l’église tu peux écrire en rose les mots Laetare et joie !

Avec tes parents, confectionne des crêpes pour te souvenir de ce que faisaient nos ancêtres ! Et te régaler !

5e DIMANCHE DE CARÊME : dimanche 26 mars 2023

Évangile de Jésus Christ selon selon saint Jean 11, 3-7.17.20-27.33b-45

En ce temps-là, Marthe et Marie, les deux sœurs de Lazare, envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »  Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre.  Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. » Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »  Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, et crurent en lui.

REFLECHISSONS ENSEMBLE

Les passages de la samaritaine et de l’aveugle de naissance nous ont révélé Jésus, eau vive et lumière du monde. Ce cinquième dimanche de Carême, l’évangile nous fait le récit de la résurrection de Lazare, septième signe ou miracle que saint Jean rapporte, le dernier et le plus prodigieux où Jésus se révèle comme seigneur de la vie et de la mort.

Jésus très ami de Marthe, Marie et Lazare est ému. Il pleure devant la mort de son ami. C’est avec son cœur de chair, comme le nôtre, que Jésus montre son amour pour l’autre. Il nous aime comme il aime Lazare dans cet évangile.

A l’époque, les juifs croyaient que l’âme rejoignait le royaume des morts (le shéol) au bout du 4ème jours. C’est ainsi que Jésus appelle Lazare le 4ème jour afin de montrer la symbolique forte de son miracle. Le Christ abat le « mur » de la mort, en Jésus habite toute la plénitude de Dieu, qui est la vie éternelle il dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. »

Le pape François explique cela ainsi : “Le geste avec lequel Jésus ressuscite Lazare montre jusqu’où peut arriver la force de la Grâce de Dieu, et de ce fait, jusqu’où peut aussi arriver notre conversion, notre changement. Il n’y a pas de limite à la miséricorde divine offerte à tous ! Le Seigneur est toujours prêt à soulever la pierre tombale de nos péchés qui nous sépare de Lui, lumière des vivants ”. (Pape François, homélie du 6 avril 2014)

Voici quelques questions que tu peux te poser et réfléchir en équipe de caté ou avec tes parents :

  • Pourquoi Jésus a-t-il dû faire des miracles ?
  • Que penses-tu de l’émotion de Jésus ?
  • Dieu exauce le souhait de Jésus. Est-ce que Dieu peut exaucer tous les vœux ?
  • Comment pouvons-nous demander à Dieu de nous aider ?

ACTIVITE

  • Découpe la bulle et l’image de Lazare, colle les dans un coin du livre animé. (regarde la photo !)
  • Tu peux écrire sur l’église les mots : prière, confiance, force.
  • Tu peux aller sur Théobule pour voir une petite vidéo.

6e DIMANCHE DE CARÊME : dimanche 2 avril 2023

Dimanche des Rameaux et de la Passion du Christ

Évangile de Jésus Christ selon selon saint Matthieu 21, 1-11

Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent en vue de Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors Jésus envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : “Le Seigneur en a besoin”. Et aussitôt on les laissera partir. »

Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète. Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme. Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.

Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Comme Jésus entrait à Jérusalem, toute la ville fut en proie à l’agitation, et disait : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »

REFLECHISSONS ENSEMBLE

Hosanna est un mot hébreu qui signifie « sauve-nous, de grâce » et qui est souvent utilisé dans la prière juive. A la messe, avant la prière eucharistique et la consécration du pain et du vin, nous acclamons le Seigneur trois fois Saint : 

Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers ! 
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. 
Hosanna au plus haut des cieux. 
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur,
Hosanna au plus haut des cieux.

Le dimanche des Rameaux ouvre la semaine Sainte. La célébration commence par la bénédiction des rameaux :

« Dieu tout-puissant, daigne bénir les rameaux que nous portons pour fêter notre roi : accorde-nous d’entrer avec lui dans la Jérusalem éternelle. » 

L’Evangile de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem est alors proclamé. (Voir ci-dessus) Puis, comme la foule acclame Jésus et veut le faire roi, nous aussi nous reprenons cette acclamation « Hosanna au plus haut des cieux ! » en agitant nos branchages ou buis bénis. Nous reconnaissons que Jésus vient nous sauver, qu’il est le roi promis et attendu pour apporter la paix au monde. Il est notre Roi ! Il n’est pas roi à la manière humaine avec un palais et une armée. 

L’entrée de Jésus à Jérusalem manifeste la Venue du Royaume que le Roi-Messie va accomplir par la Pâque (qui veut dire passage) de sa Mort et de sa Résurrection.  

A la messe des Rameaux et de la Passion, nous lisons le récit de la Passion, c’est-à-dire les événements qui ont mené Jésus à la mort sur la croix. C’est un récit qui est lu à plusieurs, tu peux aussi le lire avec ton équipe de caté en vous répartissant les rôles.

Le buis ou un autre branchage, béni au cours de la messe, pourra être déposé dans ton coin prière, sur une croix. Il symbolise la vie qui renaît à partir de la Croix et la foi en la résurrection.

ACTIVITE

  • Découpe la forme avec les quatre cadres. Attention : découpe le tour pour ensuite pouvoir replier les cadres l’un sur l’autre. Sur le premier, au dos de la phrase du dimanche des Rameaux, tu peux écrire HOSANNA et dessiner des Rameaux.
  • Les deux autres cadres te serviront pour le jeudi Saint et vendredi Saint.
  • Colle au fur et à mesure les images correspondantes.

Pense à apporter ton Rameaux à la messe pour qu’il soit béni ! Devant l’église tu pourras aussi t’en procurer.