Arts sacrés

Une porte d’accès à l’une des composantes essentielles des sociétés : la culture religieuse

La revue Arts sacrés permet au lecteur de comprendre les questions centrales des spiritualités ou des religions qui ont donné naissance aux œuvres d’art : cette connaissance est indispensable pour déchiffrer une œuvre d’art sacré : sa signification, son usage, son contexte et, au delà, la culture qui lui sert de cadre. Il n’existe aucun autre média francophone offrant la possibilité d’aborder – à un niveau universitaire et non-confessionnel – des questions de théologie, de spiritualité et d’ethnologie religieuse à partir de l’art sacré, auquel le public accorde un intérêt croissant. Les auteurs de la revue sont des universitaires, conservateurs de musées, commissaires d’expositions,… faisant ici œuvre de "haute vulgarisation".

L’art sacré est le beau visage des religions

Selon Aristote, la qualité d’une communauté dépend de la valeur de ce qu’on y met en commun : une société a besoin que l’on y partage des choses élevées. Or, pour un croyant ou un chercheur de Dieu, sa religion, sa spiritualité sont des choses élevées. Serait-il devenu obscène d’aborder publiquement ces questions ? Pour ceux qui désirent "vivre ensemble", la connaissance bienveillante de la religion de l’autre est plus que jamais nécessaire.Mais dans bien des sociétés, ces questions sont devenues inaudibles, soit par repli communautariste, soit par idéologie.Dans ce contexte, l’art sacré apparaît comme le beau visage des religions. Il permet de parler de religion là où il est devenu difficile ou impossible d’en parler.

Un dialogue renouvelé entre les artistes et les religions

Découvrir la"fonction théologique" de l’art au cœur des religions fait comprendre la nécessité, pour celles-ci, d’une création actuelle, d’un art sacré contemporain. Sur ce point, Arts sacrés relève l’héritage de la célèbre revue L’Art sacré qui, dans les années 1950, tentait de convaincre l’Église catholique "qu’il est plus sûr de s'adresser à des génies sans la foi qu'à des croyants sans talent" (P. Marie-Alain Couturier). De nombreux "génies" de l’époque avaient répondu à cette invitation : Matisse, Léger, Braque, Lurçat, Lipchitz, Le Corbusier,…

Par ailleurs, depuis sa création en 2009, Arts sacrés – le pluriel est cette fois de mise pour reconnaître la diversité actuelle des formes d’art, autant que celle des traditions spirituelles –a pu montrer que de très nombreux artistes, parmi les plus reconnus de notre temps, sont particulièrement ouverts aux questions de spiritualité.Enfin, même si toute œuvre d’art n’est pas de soi spirituelle ou religieuse, elle est toujours susceptible d’être interprétée selon la foi ou la spiritualité du "regardant", et enrichie en retour de cette interprétation.

Une revue unique dans sa forme comme dans son fond

Arts sacrés est la seule revue d’art qui, par son sujet, peut embrasser une vaste diversité d’expressions artistiques, telles que les arts plastiques, l’art des parfums, l’art culinaire, les arts vivants (musique, théâtre, danse,…), le cinéma, la littérature, l’art floral, l’architecture,…Pour que cette diversité ne soit pas qu’un prétexte à un simple « divertissement », la revue a fait le choix d’une maquette sobre, au service d’une iconographie somptueuse et de textes dont certains prennent le temps d’approfondir leur sujet (les articles du dossier peuvent faire 16 pages ou plus) : une belle revue que l’on a plaisir à prendre du temps à lire entièrement.

Source : Revue Arts sacrés

A NOTER :

Cette revue trimestrielle est disponible par abonnement ou à la librairie St-Etienne, 60 rue Michelet, à Tours.

Vous pouvez feuilleter le dernier n° (avril, mai, juin 2016) sur le site : www.arts-sacres.fr