Eglise en Touraine

Ce qui s’est vécu au carmel le week-end de l’Ascension, juste après le grand rassemblement diocésain du Grand Hall, a été tout simplement magnifique.

Cent cinquante personnes réunies pour travailler, réfléchir et échanger sur le thème du travail. Une valeur sûre pour s’épanouir, se réaliser et s’accomplir, prendre part à un projet commun, une notion proche de la notion de service… Oui, mais, ce n’est hélas pas toujours le cas ! C’est souvent, aussi, le lieu de souffrances, de compétitions malsaines, de pénibilité, voire d’humiliation. Alors, comment y voir clair ? Comment trouver dans le travail un chemin constructif ?

Un week-end, aussi riche soit-il, ne peut suffire à tout traiter. Mais il a été l’occasion de s’accueillir sans juger l’autre, chacun avec ses expériences, ses réflexions à partager, ses questions, ses souffrances. Beaucoup d’écoute, beaucoup de respect, beaucoup d’amitié. Et chacun a pu s’exprimer, toute l’organisation avait été pensée pour cela. Félicitations aux organisateurs, et un très grand merci à chacun d’avoir apporté sa contribution : quelle qu’elle soit, elle a été précieuse et a permis à l’autre d’avancer.

Père Christophe Raimbault, vicaire général

Témoignages

Les témoignages ci-dessous ont été publiés dans un livret qui a servi de point de départ à la session de Tours. Ils émanent de personnes en grande précarité qui connaissent ou ont connu de grosses difficultés dans leur vie quotidienne.

"Pour moi, le travail, ça veut dire effort, souffrance. Je n'ai pas choisi mon travail. J'ai connu quelques coups dans la tronche au travail. Pour moi, quand on parle de travail, mon coeur saigne et pleure".

"J'ai doré travailler mais j'ai perdu mon emploi à cause de problèmes de santé. Maintenant, je suis malheureuse parce que je ne peux plus retravailler. Heureusement que j'ai mon bénévolat. (...) J'ai des petits-enfants et des enfants aussi qui sont au chômage. Avant, je pouvais les aider et je ne peux plus. Je ne peux plus gâter mes petits bouts de chou."

Pour moi, la dignité, c'est se sentir soi-même comme une personne importante et enfin dire aux gens : "J'ai un travail !"

Moi, je suis bénévole ; c'est c qui m'a permis de m'enlever de mon isolement, de ne pas faire des bêtises, d'arrêter de croire que tout le monde est mauvais ou qu'il n'y a pas d'espoir.

A LIRE, également, dans ce numéro :

- L'homélie de l'ordination presbytérale de François Coüasnon ;

- "Se former" avec la formation permanente, une nouvelle rubrique présentant, ce mois-ci, les formations 2017-2018 du diocèse ;

- Le portrait de soeur Laure Blanchon, ursuline, responsable du service diocésain de formation permanente depuis le 1er septembre 2017.

ABONNEMENT

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EGLISE EN TOURAINE
13 rue des Ursulines
B.P. 41117
37011 Tours Cedex 1
 
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Tarif : 30 € 
Abonnement de soutien : 45 € 
A l'unité : 3 € (Prix inchangé)

A NOTER

Le n° 84 d'Eglise en Touraine est en vente, au numéro :

- à la librairie St-Etienne (60 rue Michelet à Tours) ;

- à la basilique Saint-Martin (rue Descartes à Tours) ;

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