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Servants d'autel

Plus d'une centaine de servants d'autel de notre diocèse ont pris part au pèlerinage national, à Rome, fin août.

Reporté par deux fois et donc grandement attendu à la fin de cet été 2022, le pèlerinage national des servants d’autel à Rome a rassemblé 2500 jeunes d’une cinquantaine de diocèses en France.

Le goût du service

Lieu d’enseignement avec l’initiation aux objets, aux gestes, aux déplacements liturgiques, la pastorale des servants d’autel est évidemment aussi le lieu où les enfants et les jeunes découvrent le sens du service. Elle est d’abord cette réponse au désir du jeune d’être utile. Servir le prêtre à l’autel même pour une action toute simple rend heureux ! Certaines paroisses développent une pédagogie adaptée. Des cordons de couleurs ou différentes croix mettent en évidence la progression du jeune, son expérience personnelle et sa connaissance. “J’ai observé une jeune fille qui a commencé à servir à 7 ans. Elle en a aujourd’hui 14 et elle accompagne une équipe de trois à quatre servants d’autel dans une petite chapelle populaire. Il faut la voir quand elle parle de son service, elle en rayonne. Elle y tient ! En janvier dernier, avec un prêtre, je lui ai remis un insigne pour valoriser sa réponse de se mettre au service de l’équipe : la joie sur son visage n’a pas de prix ! Ces jeunes viennent d’eux-mêmes tous les dimanches à la messe, ce chemin est à valoriser”, témoigne Carolle Laffitte, responsable des servants d’autel pour le diocèse de Créteil. Nombreux sont les servants d’autel expérimentés qui guident effectivement les plus jeunes : ils organisent le groupe, distribuent les rôles. Une attitude de service qui se déploie d’ailleurs souvent au-delà de l’autel

Un lieu de vie spirituelle

Parmi les défis de la pastorale des servants d’autel, le premier à relever est de donner du sens et à la fonction sa juste place dans l’ensemble de l’art de célébrer. Auprès de l’autel, l’enfant développe sa capacité à être sage à la messe et sa soif d’apprendre les bons gestes. Tout l’enjeu est de lui faire découvrir la signification profonde du rituel. “L’encensoir attire toujours les jeunes. Avec quelques explications et comme ils vivent la messe de l’intérieur, aux premières loges, ils entrent dans l’intelligence de la liturgie, s’approchent du mystère de l’eucharistie. Alors encenser l’autel, le prêtre et le peuple ouvre à cette nouvelle dimension : la présence de Dieu est rappelée. Les servants d’autel aident à rendre visibles les signes de la liturgie”, relève Jérôme Chevalier, responsable des servants d’autel du diocèse de Tours. De même, lorsqu’un jeune tient un cierge lors de la proclamation de l’Évangile : il dit quelque chose de la Parole autrement que par les mots. Même les trublions sont transformés par le chemin spirituel proposé. Ils puisent dans la liturgie, se rendent disponibles à la prière et toute l’assemblée des fidèles avec eux. Bien sûr, la messe sans encens et sans clochette reste toujours la messe.

La diversité des groupes du diocèse de Tours

Dans les faits, les groupes fonctionnent donc à géométrie variable. Le diocèse de Tours compte près de 350 servants d’autel. Les groupes sont majoritairement mixtes, présents essentiellement dans les paroisses des communes de l’agglomération tourangelle et les autres grandes villes. Avec ces quelques exceptions : en lien avec les communautés Saint-Martin et Saint-Jean, ou sous l’impulsion d’un jeune prêtre qui porte cette attention, le service de l’autel est réservé aux garçons, celui de l’assemblée aux jeunes filles. Autre particularité : un groupe de “grands clercs” vient donner un second souffle aux servants de 15 à 25 ans. Celui-ci est réservé aux garçons qui servent les liturgies pontificales auprès de l’archevêque, tout en s’engageant à être présents auprès des plus jeunes dans chacune de leur paroisse. “C’était le choix de Mgr Aubertin, c’est maintenant celui de Mgr Jordy. Ce privilège de servir auprès de l’archevêque est bien compris par tout le monde, notamment au regard de la question de la vocation. Quand on sert une ordination sacerdotale, juste devant un homme en prostration, c’est très fort pour ces jeunes garçons. Même s’il ne s’agit pas d’en faire des apprentis prêtres”, assure Jérôme Chevalier. Le responsable diocésain évoque en contre-point cette paroisse de Saint-Pierre-des-Corps, où la population est majoritairement issue de l’immigration, qui dispose d’un groupe composé de jeunes filles à 100 % “et c’est génial !”, souligne-t-il. 

Source : CEF - Pour lire l'intégralité de l'article, cliquez ici.

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Photos

Plusieurs dizaines de photos du pèlerinage à Rome sont en ligne.