Une nouvelle église

Où cette église va-t-elle se situer ?

A Tours Nord, dans le quartier Monconseil, à l'angle de la rue Daniel Mayer et de la rue... de la Chapelle ! Vous voyez comme la Providence a bien préparé les choses.

Le terrain fait 744 m². Le diocèse l'a acheté à la Ville de Tours, ou plus précisément à Tour(s) Habitat, qui est l'aménageur du quartier sous l'autorité de la Ville.

Pourquoi ce lieu a-t-il été choisi ?

Deux raisons à cela. Premièrement, c'est un quartier en pleine évolution, qui verra à terme sa population atteindre les 20 ou 30 000 habitants. Et deuxièmement, nous étions inquiets du devenir de l'église Saint-Libert, toute proche, dont "l'immeuble" souffre de "désordres" (comme on dit dans le bâtiment) dus à l'instabilité du sous-sol. Plutôt que de réparer à coûts élevés, autant construire du neuf.

Quelles seront ses capacités ?

La chapelle pourra accueillir 150 personnes. C'est une église volontairement modeste, qui a vocation à rester "de quartier".

A quoi va-t-elle ressembler ?

Extérieurement, ce sera une sorte de "coque de bateau inversée", avec un clocher central comme on en trouve beaucoup en Touraine (c'est d'ailleurs la source d'inspiration de notre architecte).

Le matériau de construction sera la pierre (des piliers massifs), et la couverture sera en tavaillons de bois (du châtaigner). La toiture sera percée de 144 puits de lumière naturelle et artificielle dont nous attendons un bel effet intérieur.

Mais la grande surprise pour les fidèles et les visiteurs sera à l'intérieur: nous avons choisi de respecter au plus près les recommandations de Vatican II, en mettant au centre l'Eucharistie et la Parole, c'est à dire l'autel et le pupitre de lecture qu'on appelle l'"ambon".

Où le célébrant, par conséquent, sera-t-il placé ?

Au milieu, avec les fidèles tout autour. On a déjà, un peu, cet effet, à Saint-Libert, mais cette fois-ci, ce sera complet, à 360°.

A quel architecte avez-vous fait appel ?

Nous avons choisi l'agence de Jean-Marie DUTHILLEUL, un nom bien connu dans le monde architectural, car il a déjà réalisé quelques églises, après avoir mené une réflexion de fond sur la liturgie catholique d'aujourd'hui.

Cette église est-elle appelée à remplacer l’église St-Libert ?

Oui, tout à fait. On sait que ce remplacement sera vécu avec un peu de tristesse par les habitués de St-Libert, mais il faut savoir tourner une page.

Comment va-t-elle s’appeler ?

"Chapelle St Martin" ! Cela ne devrait pas vous surprendre beaucoup !...

D’où l’objectif de terminer les travaux pour le 11 novembre 2017…

Evidemment. Les entreprises en sont bien conscientes, et elles savent que le temps presse. Mais nous ressentons une grande motivation de leur part. C'est, aussi, pour chacune d'entre elles, une opportunité de montrer son savoir-faire, car cette construction va être observée en détail, et de très près. Sauf intempéries, nous sommes confiants.

B.V.