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Evêques de France

L'assemblée plénière des évêques de France s'est ouverte ce 20 mars à Lourdes. Parmi les sujets abordés figurent les Etats généraux de la bioéthique mais aussi les migrants, les jeunes... Extraits du discours d'ouverture de Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, et président de la Conférence des Evêques de France (C.E.F.)...

Avec les membres de nos communautés chrétiennes, nous sommes entrés dimanche dans la quinzaine de la Passion qui nous conduira à la semaine sainte et au triduum pascal. Ce sont de grands moments. Ce sont les plus grandes célébrations chrétiennes de l’année. Nous y accompagnerons plus de quatre mille catéchumènes adultes qui, dans la nuit de Pâques, seront baptisés au terme d’une préparation qui enrichit et stimule la vie de nos paroisses. Nous célébrons ce Dieu qui s’est fait si proche de nous en son Fils Jésus-Christ. Nous contemplons derrière le moment de la Croix l’immense amour qu’Il porte à cette humanité qu’Il ne cesse de créer et de recréer par son Esprit de vie et d’amour. Humblement mais avec confiance, nous lui ouvrons les portes de nos cœurs pour qu’Il les introduise dans ce mystère de Salut. Nous y accueillons le fruit de sa miséricorde infinie. Nous sommes rendus capables d’entrer en communion avec Lui et entre nous. Les portes de la mort ne se ferment plus sur nous. Nous découvrons notre dignité de fils de Dieu. Nous comprenons que la dignité de tout être humain trouve là son fondement : dans ce mystère de filiation divine, de vie éternelle, de fraternité accueillie, de solidarité vécue jusqu’au bout. C’est à cette bienheureuse lumière que nous nous éclairons, lumière inespérée, lumière rayonnante sur le visage du Bien-Aimé qui dit à son voisin du Calvaire : « Aujourd’hui avec moi tu seras dans le paradis » (Luc 23,43).  Oui, notre Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais celui des vivants !

Chers amis, tel est bien ce trésor que nous portons dans les vases d’argile que nous sommes. Comme dit l’apôtre Paul (2 Cor.4,7), c’est pour qu’apparaisse mieux que ce trésor ne vient pas de nous mais de la volonté d’amour de Dieu. C’est pour cela que nous nous faisons les défenseurs de tout être humain que nous savons connu et aimé de Dieu. Sa dignité ne dépend ni de la longueur de sa vie, ni de la fragilité de sa vie commençante, ni de la faiblesse de son existence finissante. C’est dans la fragilité de la Croix que le Christ laisse apparaître l’immense amour de Dieu pour tout homme en faisant de sa vie un don de miséricorde pour tous.

Mgr Pontier

Source : CEF 

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