Fermeture d'écoles privées en Indre-et-Loire

Une décision douloureuse

"C'est une décision douloureuse, mais nous y sommes contraints et forcés". Ainsi s'exprimait Bernard Le Floch, lundi 4 mars 2019, devant la presse. Un décision prise par le CODIEC, Comité Diocésain de l'Enseignement Catholique, pour deux raisons principales :

• "Il n'y que 13 ou 14 élèves par classe dans ces établissements et une quarantaine, au total, dans chacun d'entre eux, donc très peu ; un nombre lié à l'évolution démographique de ces territoires." 
• "Treize postes d'enseignants nous sont, parallèlement, retirés cette année (et plus de 20 sur 2 ans) au niveau du diocèse."

"Il ne s'agit pas d'abandonner le monde rural, a précisé Bernard le Floch, mais de redéployer les moyens dont on dispose*.

Plusieurs solutions sont à l'étude

"Tout sera, par ailleurs, fait pour aider les familles à trouver une solution."

Avec elles, deux rencontres viennent d'avoir lieu. Elles ont jusqu'au 25 mars pour faire part de leurs préférences. "Parmi les solutions envisagées, les élèves de St-Epain pourraient aller sur Ste-Maure (située à une douzaine de km) ou Chinon et ceux de Ligueil sur Loches ou Descartes... ou dans d'autres établissements privés ou publics." 

Tout sera également fait pour reclasser le personnel enseignant.

"Quant aux bâtiments, pour l'instant, ils ne sont pas notre priorité. On s'en occupera après les familles et les personnels" a conlus Bernard Le Floch.

BV

* Ce redéploiement concerne tous les niveaux. Le lycée Fontiville, de Veigné, a ainsi fermé ses portes l'an dernier.

Sur la photo, de droite à gauche :

• Bernard Le Floch, directeur diocésain de l'Enseignement Catholique
• Stéphane Chervy, adjoint au directeur diocésain, 1er degré 
• Agnès de Maintenant, adjointe au directeur diocésain pour la pastorale scolaire