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L'église de Cheillé
Pourquoi de nouveaux vitraux ont-ils été installés ?
Les anciens vitraux ont été détruits en 1944 suite au crash de deux bombardiers alliés.
Par quoi ont-ils été remplacés ?
Par du verre blanc.
De nouveaux vitraux viennent d’être posés. Que représentent-ils ?
Il y a trois grandes baies dans l’église.
Toutes les trois possèdent un médaillon dans lesquels, Mme Maynard, le Maître vitrailliste de Beaumon-en-Véron, a développé, les thèmes suivants :
- l'eucharistie (baie au dessus de l'autel) ;
- saint Didier, représenté en saint patron des vendangeurs ;
- le chêne, pour en perpétuer le souvenir, car ce chêne qui ses racines a l'intérieur du mur sud de l'église, ne saurait survivre très longtemps.
Quelle technique a été utilisée?
Il a été décidé de réaliser les vitraux en "grisaille" (il s’agit de petites pièces juxtaposées de différentes nuances de couleurs) sauf les médaillons qui sont peints.
Comment ont-ils été financés ?
Grâce aux dons de particuliers, souscrits par l'intermédiaire de la "Fondation du patrimoine", et grâce à une subvention du Conseil Départemental.
L’association, à l’origine de ces vitraux, a-t-elle d’autres projets ?
Non. Elle sera dissoute après cette réalisation.
B.V.
Un peu d'histoire
L'église St-Didier date du XIIe siècle. Elle se trouve dans le vieux bourg de Cheillé. L’église résume par elle-même trois facettes des activités locales :
- Par les pierres dont elle est faite, elle nous rappelle les carrières qui permirent, en leur temps, de contribuer à bâtir la cathédrale St-Gatien de Tours ;
- Par le chêne qui s'est développé dans le mur de l'église, elle nous évoque la forêt de Chinon qui couvre une grande partie du territoire de la commune ;
- Par saint Didier, qui est aussi le patron des vendangeurs, elle nous renvoie aux cépages de Chenin et Grolleau, caractéristiques de l’A.O.C. Touraine-Azay-le-Rideau.
L’église présente des particularités originales qui méritent votre visite :
- Le « caquetoir » : petite galerie où l'on peut « caqueter » à l'abri, à la sortie de la messe ;
- Le Christ en croix du 16e siècle, au visage étonnamment serein, qui est classé aux monuments historiques ;
- Quarante pierres tombales de notables dont l'énigmatique maréchal suédois Magnus Steinbock (plus de détails sur le blog de l’association : lesvitrauxsaintdidier.blogspot.fr) ;
- Et surtout : un impressionnant chêne tricentenaire dont les racines se sont infiltrées dans les murs épais de l'église.
Toutes nos recherches ne nous ont pas permis de retrouver la moindre photographie des anciens vitraux et les plus anciens d’entre nous sont trop jeunes pour en avoir le souvenir. Alors, pour que cette magnifique église retrouve belle allure, nous avons donc décidé de poser de nouveaux vitraux.
Georges Ménard, secrétaire de l'Association "Les vitraux St-Didier"
