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Partir en volontariat
Est-ce vous qui avez choisi d’aller au Chili ?
Oui, car je suis d’abord entrée en contact avec Misericordia, une œuvre catholique de développement basée à Santiago du Chili. Mais la plupart des volontaires de la D.C.C. ne choisissent pas leur destination, car la D.C.C. met en relation leurs souhaits et profils avec les besoins formulés par les partenaires de l’association.
Vous êtes-vous déjà rendue dans ce pays ?
Non, je n’ai pas beaucoup l’occasion de voyager, encore moins Outre-Atlantique !
Qu’allez-vous y faire sur place ?
La mission se déroule dans un quartier particulièrement défavorisé, où se mêlent prostitution, addictions et violences.
Les missions du volontaire Misericordia sont une permanence d’accueil et d’écoute, l’animation de rue pour les enfants, la mise en place et l’animation d’un soutien scolaire ainsi que l’accompagnement et le suivi de familles en difficulté. Je participerai sûrement à ces différentes missions, mais mon rôle ne sera clairement défini que sur place. Enfin Misericordia souhaite développer le pôle santé, au niveau du dispensaire ; étant étudiante en médecine, j’espère pouvoir être utile à ce projet !
Comment vous prépare-t-on à cette mission ?
Avant de me préparer à cette mission, j’ai d’abord suivi des week-ends de discernement.
Un premier à Marseille, à la maison Sainte-Bernadette, où j’ai pu avoir des entretiens personnels avec des bénévoles de Misericordia, ainsi que des visites des habitants des quartiers Nord pour se rendre plus compte de la mission qui nous sera demandée sur place.
Puis, après avoir reçu une réponse positive de Misericordia, celle-ci m’a redirigée vers la D.C.C. pour la formation.
Après deux week-ends pour mieux connaître l’association et vice-versa, il y a la formation au départ qui se déroule en juillet. Elle dure 10 jours et a pour but d'échanger sur les régions du monde dans lesquelles nous sommes envoyés. Il s’agit de partager sur les réalités locales culturelles, politiques, d’être formés pour nos missions respectives, etc. avant la cérémonie d’envoi en mission qui a lieu le dernier jour.
Est-ce le désir d’aider, le goût des voyages et de l’aventure, la foi… tout cela ou autre chose qui vous a poussée à contacter Misericordia ?
La première raison qui m’a poussée à partir en mission est celle de prendre le temps de me mettre au service. Puis, au fil du temps, d’autres désirs ont grandi comme celui de la rencontre d’une autre culture, ou de faire partie d’une aventure, de partager ma foi avec d’autres… Et je pense que c’est une bonne chose d’avoir plusieurs motivations. Car si, sur place, la mission ne correspond pas exactement à l’image qu’on s’en est faite, il est important d’avoir plusieurs attentes pour persévérer.
Qu’attendez-vous, en fin de compte, de cette expérience ?
J’attends de cette expérience qu’elle me fasse grandir dans ma foi (par la prière proposée chaque jour et le service). J’attends également qu’elle m’ouvre davantage aux autres, par une meilleure compréhension du monde et des réalités diverses qui nous entourent.
Enfin, qu’aimeriez-vous dire à celles et ceux qui, comme vous, sont ou seraient tentés par un tel projet ?
Ce n’est pas une question facile étant donné que je suis encore sur le départ !
Cependant, j’ai rencontré des personnes qui m’ont encouragée dans ce projet et qui étaient elles-mêmes intéressées, mais n’osaient pas faire le pas et d’autres qui, au contraire, décident subitement de tout plaquer pour vivre une expérience similaire, mais sans réelle sécurité. Dans ces deux cas, je pense qu’il est important d’être formé et suivi dans ce discernement.
Ainsi, si ce désir persiste, il faut tenter de rencontrer, un organisme, une association comme la D.C.C. qui permettra ensuite un de mûrir sa démarche. Ce premier contact n’engage à rien et vous permettra sûrement de vous lancer dans la mission !
