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Politique

La messe de rentrée des "Chrétiens Engagés en Politique" aura lieu vendredi 30 septembre à la basilique Saint-Martin, à 18h30. Entretien, à cette occasion, avec Yves Morel, diacre, et membre actif de CEP 37.

Qui sont les "Chrétiens Engagés en Politique" ?

Nous en avons en fichier une centaine de personnes et une cinquantaine d'entre elles, environ, répondent à nos différentes propositions. Elles sont membres de partis politiques, de droite ou de gauche, souvent avec des mandats d'élus municipaux. Nous accueillons également des personnes non "encartées", mais intéressées par la vie publique et ayant des activités associatives.

Qu’ont-ils en commun ?

La doctrine sociale de l'Eglise avec les maîtres mots :

  • promotion du bien commun,
  • justice,
  • défense des plus pauvres.

Et de différent ?

Outre l'option politique, il y a parfois une différence dans la hiérarchie des valeurs chrétiennes ;  par exemple, pour certains, le primat de la conscience est second devant la promotion du bien commun.

Est-ce leur foi qui les a poussés à "s’engager" ?

Oui, mais aussi souvent l'exemple de leurs parents, eux même engagés politiquement.

En Touraine, voici quelques années, certains se sont  regroupés pour former un groupe - "CEP 37" -  et  proposent, depuis 1 an, des rencontres mensuelles, à la basilique, sous forme de petits déjeuners. Qui peut y prendre part ?

Toute personne engagée politiquement, toute personne s'intéressant à la vie publique.

De quoi parlez-vous lors de ces rencontres ?

Nous avons deux types de rencontres : des rencontres d'étude, par exemple l'an dernier sur "Laudato si" dans ses aspects politiques ; et ensuite, des témoignages de personnalités extérieures et des partages d'expérience.

Quant à la messe du 30 septembre, célébrée par le père Christophe Raimbault, vicaire général : quel sens a-t-elle pour vous, pour eux ?

La recherche de l'unité par l'Esprit-Saint et la communion de tous, comme membres du corps mystique du Christ, trouvent leur pleine réalisation dans une célébration eucharistique. Cette année, elle sera en sus éclairée par l'évocation de St Thomas More, patron des femmes et hommes politiques.

Nous sommes dans une société laïque, où le "pouvoir politique" est indépendant du "pouvoir religieux". Malgré tout, est-ce, important, et même indispensable, pour un homme politique, de se tourner vers Dieu pour garder le sens du bien commun, le courage d’affronter les difficultés et ne pas oublier le sens de son "engagement" ?...

Il est essentiel, selon moi, pour des chrétiens très engagés dans les affaires terrestres de garder la boussole de leur foi et de se réunir pour relire leurs actions à la lumière de l'Evangile.

B.V.