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Société

Aller aux "périphéries", c'est l'un des leitmotiv du pape François. C'est-à-dire vers les pauvres, les malades, les exclus... Nombreux sont ceux qui s'y emploient. Exemples, cette semaine, sur le site de la CEF, la Conférence des Evêques de France...

« J’ai cet avantage, quand je parle aux jeunes, leurs galères, je les ai connues : manger « Restos du Cœur », s’habiller « Secours Catholique », voir sa mère partir à 4h pour être à l’ouverture de la banque alimentaire et être revenue au réveil des enfants, etc », témoigne David. Animateur pastoral embauché par le diocèse de La Rochelle en septembre 2013, permanent ACE à mi-temps et pour la JOC à 1/4 temps, David, 39 ans, ancien cuisinier puis auxiliaire de puériculture, a grandi dans une ZEP.

« Soutenu à 200% par son évêque», il a été missionné par le Conseil diocésain du monde ouvrier pour suivre la formation à l’ICP. « La population, explique-t-il, change. La société change. C’est important de bien comprendre où on travaille en partant de la vie des gens, donc d’avoir les bons mots ». Pas étonnant que lors de la première session des 20-21 novembre, ce soit l’intervention de l’historien Thilbault Tellier sur la création et l’évolution de la banlieue qui l’ait le plus passionné. Il l’a d’ailleurs enregistrée pour « les copains et les copines ». À Paris, David a par ailleurs apprécié d’y faire « de belles rencontres, à la fois de formateurs et de copains de bancs de formation ».

Par chance, à ces dates, son épouse infirmière était en congés et ses beaux-parents disponibles pour l’aider à s’occuper des quatre enfants. David retournera de nouveau à l’ICP les 18-19 mars pour le deuxième volet de la formation « Quels avenirs en quartiers populaires pour quelle mission ? ». Mais comment, voit-il, lui ce futur ? « Il ne faut rien inventer, répond ce créateur de liens, mais revenir à la source. À vouloir « faire » on a oublié la parole N 1 : « Aimez-vous les uns les autres ! ». Or le Christ est allé à la rencontre des hommes, personne par personne. Au lieu de parler des « quartiers populaires », parlons donc plutôt de Magloire ou de Maxime en redonnant des prénoms à des frères. Nous croyons que chacun a de la valeur ».

Source : CEF

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