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Un évènement national...

Le 68e congrès de l’Association nationale des directeurs diocésains de pèlerinage (ANDDP) se tient à Tours du 16 au 20 novembre. Explications de Michel Portais, directeur diocésain des pèlerinages…

 

Pourquoi ce congrès a-t-il lieu à Tours cette année ?

Notre évêque l'avait proposé, voici deux ans à l'ANDDP, en prévision de l'ouverture de l'Année Saint Martin, et cela avait été unanimement accepté.
 

Qui y participera ?

Tous les directeurs diocésains de pèlerinage de France et des pays francophones voisins, une partie de leurs adjoints, ainsi que les recteurs des grands sanctuaires (Lourdes, Fatima, etc.) et les responsables des agences travaillant avec nous, en qualité d'observateurs, soit environ 200 personnes !
 

Quel en est le thème ?

Cette année, le thème en est : "Pèlerinages, chemins de fraternité" en référence à saint Martin…
 

Et le programme ?

Il y aura l'Assemblée générale de l'Association, six grandes conférences, dont plusieurs données par des Tourangeaux (le Père Raimbault, le Père Onfray, Christine Bousquet, enseignante d'histoire du Moyen-Age, et Brigitte Bécard) et des ateliers portant sur des thèmes qui nous sont propres. Le Congrès est, par ailleurs, un moment important de formation pour les directeurs de pèlerinages.

Saint Martin y tiendra donc une grande place…

En effet !
Grâce aux conférences…

  • "Aux chemins de Dieu, l'homme devient frère" ;
  • "L'histoire des pèlerinages et du culte à saint Martin" ;
  • "Devenir Frère en Christ, tout un itinéraire" ;
  • "A l'écoute de la vulnérabilité" ;
  • "La fraternité Saint Martin de Tours".

Grâce aux visites :

  • Lundi : la Cathédrale ;
  • Mardi : Marmoutier et le chemin de l'ancienne abbaye jusqu'à la Basilique Saint-Martin, à pied, terminé par une soirée dans la Martinopole ;
  • Jeudi : Candes-Saint-Martin, où notre archevêque présidera la messe de clôture du congrès. Nous finirons à l'abbaye Saint-Martin-de-Bourgueil.

Par ailleurs, tout au long du congrès, un atelier permanent sur les pèlerinages actuels, donnera à chaque directeur l'occasion de préparer un pèlerinage à saint Martin.

Ce congrès est donc un moyen supplémentaire pour faire connaître saint Martin et développer les pèlerinages à son tombeau…

Oui, et dans tous les autres lieux de mémoire de saint Martin. J’ajoute que l’Année de la Miséricorde – qui sera bientôt ouverte -  est en complète harmonie avec cette année martienne, comme le Pape François, lui-même, l'a souligné le jour de la saint Martin. Mais comment pourrait-il en être autrement dans une Europe où des milliers d’églises et de chapelles sont dédiées à saint Martin ? Comment pourrait-il en être autrement à un moment de notre histoire où l'Evangile a tellement besoin d'être vécu, personnellement et socialement, à la façon de saint Martin ?...

B.V.