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Un potager agro-écologique au séminaire d'Orléans

Le séminaire Notre-Dame de l’Espérance, à Orléans, a démarré, en 2017, une aventure potagère agro-écologique. Explications de Florian Dequet (séminariste de notre diocèse !) et d'Emmanuel Renault...

Pouvez-vous nous expliquer plus longuement la démarche du potager agroécologique ? 

Le temps du séminaire est marqué par la prépondérance, en terme de temps, du travail intellectuel. Mais comme disciples-missionnaires, nous avions aussi un désir d’agir concrètement face aux défis du monde. Le second cycle, à l’époque, sous l’impulsion de quelques-uns de ses membres, a pris conscience de la question écologique, de l’urgence à changer les mentalités et nos manières de vivre et consommer. Cela nous a poussé à proposer un projet aux pères du séminaire. Un petit groupe de séminaristes a ainsi monté un petit dossier d’étude de la faisabilité du projet. L’étude a consisté à observer ce que nous avions sous la main, c’est-à-dire notre jardin, observer si nous pouvions faire un potager, quel serait le lieu qui serait le plus propice à sa création, la qualité de la terre, le compost… Nous n’étions pas forcément des spécialistes, nous nous sommes un peu formés sur le tas, avec les connaissances et compétences de chacun. Nous avions par exemple un séminariste fils d’agriculteur qui a pu nous aider sur la question de la pousse des fruits et légumes.

L’étude, quoique succincte mais très sérieuse, que nous avions réalisée a convaincu les pères de notre motivation ; ces derniers ont accepté que nous prenions 6 mètres carrés de notre jardin pour commencer le potager. Une surface symbolique, mais l’objectif de ce potager n’est pas de faire du rendement. Cette superficie a doublé l’année d’après. Au départ, une partie des séminaristes était sceptique. Mais la réussite de la récolte de la première année a rassuré la communauté. Nous avons vécu notre troisième été avec le potager. Malheureusement, depuis l’an dernier les différentes canicules rendent notre travail difficile, car nous sommes absents l’été. L’un des défis que nous aurons à relever, c’est la problématique de l’eau, afin que nos plantes puissent survivre à la chaleur.

Ce projet a été clairement à l’origine d’une évolution, lente mais réelle, de la communauté concernant la question de l’urgence écologique. Cela nous a menés jusqu’au projet de label Église verte, toujours sous l’impulsion des séminaristes en charge du potager. Cela venait prolonger notre engagement.

Nous avons reçu un fort soutien des pères du séminaire qui ont pris l’habitude d’évoquer le sujet de l’écologie.

Source : CEF

Pour lire la suite, rendez-vous sur le site de la Conférence des Evêques de France