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Vie humaine

Trop souvent menacée, la vie humaine doit être protégée. Une veillée pour la vie est donc proposée à la basilique Saint-Martin, samedi 2 décembre, à 18h. Explications de Michel et Blandine GUYONVARCH, Délégués Diocésains à la Pastorale Familiale...

Qui a institué cette veillée ?

C’est le Pape Benoît XVI qui a institué la veillée de prière pour la vie, en 2010, et qui a demandé aux Diocèses de les organiser.

Dans quel but ?

Benoît XVI a voulu frapper à la porte de la conscience et du cœur de chaque personne humaine et des États, afin que la vie humaine soit aimée, accueillie, respectée, défendue, protégée, depuis sa conception jusqu’à son terme naturel. Aujourd’hui, le Pape François bénit et encourage ces veillées de prière : « Cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. »

Concerne-t-elle toutes les formes de  vie ? 

Cette veillée concerne uniquement et fondamentalement la vie humaine et la vie naissante en particulier. C’est un temps privilégié et élargi d’intercessions en faveur des plus faibles, des personnes victimes de violence ou porteuses d’un handicap, des exclus, des malades, des plus âgés…

Quelles menaces pèsent sur celle-ci ? 

Dans notre société actuelle, la vie humaine à l’état fœtal est souvent chosifiée et soumise aux difficultés d’ordre économiques, financières,  psychologiques… Par ailleurs, les lois concernant l’avortement, l’utilisation des embryons pour la recherche, la G.P.A. ou la P.M.A. ne reconnaissent pas le caractère sacré de l’enfant à naître et ne le protègent pas. La faiblesse de ce « tout petit d’homme » mérite respect et protection. On court le dangereux risque d’une société sans Dieu, où l’égoïsme aveugle prend le pouvoir et exclut les plus faibles, les sans-voix.

En tant que responsables de la pastorale familiale, sur qui ou sur quoi souhaitez-vous attirer davantage l’attention ?

En tant que responsables de la Pastorale Familiale, avec la communauté des sœurs Bénédictines du Sacré Cœur de Montmartre, à la Basilique Saint-Martin, et avec  les associations impliquées dans la préparation, nous souhaitons attirer l’attention des chrétiens sur l’urgence de la prière. A l’heure où il est difficile de changer des dispositions législatives déjà votées ou d’influer sur des projets, seule la prière fervente de toute une communauté peut faire bouger les choses, seul Dieu peut agir. Tournons-nous résolument vers le Seigneur pour Lui demander Sa Grâce.

Les enjeux sont donc considérables, et même vitaux, mais il est peu probable que beaucoup de gens se mobilisent ce 2 décembre. Que pourriez-vous dire, par conséquent, à celles et ceux qui, faute de temps, d’information, etc. ne pourront pas vous rejoindre, mais ont le souci de « la vie »…

Pour celles et ceux qui désireraient nous rejoindre et sont empêchés pour diverses raisons, ils peuvent prier le chapelet chez eux, en communion de prière avec nous et placer sur leur fenêtre un lumignon allumé qui symbolisera toute l’Espérance de notre communauté chrétienne qui  va rentrer en Avent, dans la joyeuse attente du Sauveur qui seul peut combler nos cœurs et l’illuminer de Sa Présence.   

B.V.